Description
Nouvelle édition augmentée.
Editions VIAL
Auteur : Jean Perfettini
103 pages pour cette dernière version contre 70 auparavant.
Format : 21 x 25,5 cm.
Couverture rigide.
Sommaire :
Préface de Gérard Mabille, conservateur en chef du Département des Objets d’Art du Musée du Louvre.
Introduction de Pierre Ramond, professeur à l’école Boulle
1. Contexte historique
2. Origine et constitution des peaux : origine du galuchat à petit grain (roussette, chien de mer, requin du Groenland ou leiche) et à gros grain (raies à aiguillon).
3. Mise en oeuvre : Préparation dépouillage, écharnage, teinture, doublage, collage, finition, restauration.
Public : Artisans en gainerie, maroquinerie, ébénisterie, reliure, antiquaires et restaurateurs, décorateurs, amateurs d’objets anciens.
Le galuchat est une peau de poisson (roussette, chien de mer, diverses raies et requins) dont l’utilisation est très ancienne, notamment au Proche-Orient et en Asie. En Europe, elle était utilisée depuis longtemps comme abrasif, et fut mis à la mode au 18e siècle en gainerie par Jean-Claude Galluchat qui l’associa à l’artisanat de luxe et lui laissa son nom. Le 19e siècle fit honneur au galuchat, mais son utilisation reste surtout associée à la période Art Déco, ou Ruhlmann et d’autres grands noms l’utilisèrent dans le mobilier. Il tomba ensuite dans l’oubli, et la technique de sa “mise” en œuvre fut perdue.
Jean Perfettini s’est appliqué avec succès à la retrouver : « Personne ne savait réellement comment pratiquaient les anciens et c’est par tâtonnements, essais divers, recherches à droite et à gauche, recueil de bribes d’informations chez les uns et les autres, que nous avons réussi à traiter du galuchat de manière relativement complète. »
Après avoir replacé le galuchat dans son contexte historique, l’auteur s’intéresse aux espèces de poissons utilisées et à l’aspect des peaux (petits grains et gros grains). Il décrit ensuite la mise en œuvre. Il traite enfin de la restauration des objets en galuchat. Une bibliographie très complète termine l’ouvrage.
De nos jours, le galuchat connaît un renouveau en décoration, ébénisterie et maroquinerie : il continue de nous fasciner, aussi luxueux que mystérieux.